Environnement
Selon les experts en santé environnementale, dans plusieurs régions du monde, le chauffage au bois résidentiel est une source importante de pollution atmosphérique. Souvent considéré comme "écologique" ou "naturel", le chauffage au bois résidentiel peut dans certains cas être extrêmement nuisible à la santé.
Parmi la liste des substances émises lors de la combustion du bois, on note : des particules fines (dont les PM2,5 qui pénètrent profondément dans le système respiratoire), le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils (COV), l'acroléine, le formaldéhyde, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des dioxines et des Furanes. Dépendant des sensibilités et des niveaux d'exposition, la fumée de combustion du bois peut causer des maux de tête, de la nausée, l'irritation des yeux et du système respiratoire, une aggravation des maladies cardiorespiratoires et une mortalité plus hâtive. Certains composés émis sont également des substances potentiellement ou avérées mutagènes et cancérigènes (benzène et HAP, par exemple).
On note les éléments suivants qui influenceront grandement la quantité de pollution engendrée par ce mode de chauffage :
- la densité de la population,
- les conditions climatiques,
- la topographie,
- la qualité des appareils de combustion,
- les essences de bois utilisées,
- et les techniques de combustion utilisés.